Portraits

Journée des stagiaires : François et l’entrepreneuriat !

10 novembre 2020
Phoner x Un Grand Marché

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À l’occasion de la journée internationale des stagiaires, nous voulons mettre en avant un sacré bonhomme qui a participé à l’aventure Un Grand Marché en 2018. François, certains de vous l’ont peut-être déjà rencontré. Il a organisé le Tour de France des créateurs durant lequel nous sommes partis à votre rencontre aux quatre coins de l’hexagone. Depuis son passage dans l’équipe, François a perdu quelques cheveux mais pas sa motivation et son envie d’entreprendre ! Il a repris ses études et monté son entreprise Phoner.

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1, 2, 3… Action ! Présente toi en quelques mots !


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Je m’appelle François, j’ai 23 ans et toutes mes dents, mais plus de cheveux depuis quelques temps !

Toutes mes journées commencent par un peu de sport, un bon footing pour bien se réveiller et pour commencer la journée du bon pied ! J’adore monter et participer à divers projets, tant associatifs qu’entrepreneuriaux. Mon plat préféré ? Une bonne viande rouge cuite au barbecue par mon papa ou une bonne Deep Dish Pizza, une spécialité découverte à Chicago pendant mon dernier stage. A part ça, j’aime passer du temps avec mes amis, fêtards comme moi, et je suis un homme heureux !

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Quel est ton parcours ?


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Après l’obtention de mon Bac S spé Maths (un peu par accident), j’ai poursuivi mes études supérieures en DUT Techniques de Commercialisation à Laval, en Mayenne. Pendant cette formation, j’ai pu développer mes compétences dans la gestion de projet et mon aisance orale. Cette formation m’a beaucoup plu, nous devions monter une association avec plusieurs étudiants et mener un gros projet chaque année. Avec trois amis de ma promo, nous avons préféré créer une entreprise dans la réparation de téléphone pour mettre en pratique ce que nous avions appris en cours. Le mix entre théorie et pratique était super intéressant et les stages sont une vraie valeur ajoutée pour notre expérience professionnelle. C’est d’ailleurs en 2ème année de DUT que j’ai eu la chance de faire mon stage chez UGM !

Après deux ans en Mayenne et le DUT TC en poche, je suis entré en Licence 3 Economie Gestion à l’IAE de Poitiers et j’ai poursuivi avec un Master 1 Finance. Cette année, je suis en année de césure, toujours avec le statut étudiant. Je devais passer une partie de mon année en cours à l’étranger mais avec la crise sanitaire, tout s’est un peu bousculé. Je reste donc à Vitré pour développer mon entreprise.

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Phoner x Un Grand Marché

Pourquoi l’entrepreneuriat si jeune ?


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Selon moi, l’entrepreneuriat est un grand mot et je le définirais seulement comme l’envie de créer, d’entreprendre des projets, d’être motivé par l’envie de faire bouger les choses à son échelle.

Pour moi, tout a commencé au lycée grâce à une association humanitaire de lycéens dont je faisais partie. Ça a été une expérience géniale, nous avons organisé différents évènements (tournois sportifs, vide-greniers, ventes de viennoiseries…) pour récolter des fonds à destination d’enfants handicapés au Bénin. Mon expérience dans le milieu associatif s’est poursuivie avec l’association Crions d’couleurs (Organisation d’évènements pour récolter des fonds afin de permettre à des enfants de partir en vacances) puis avec l’association Don Jigi Fest (Organisation d’un festival de musique). Ces expériences m’ont fait prendre conscience de l’importance de l’engagement, du fait que chacun à son échelle peut contribuer à faire bouger les lignes. Au sein de chaque association, j’ai pu rencontrer des entrepreneurs qui m’ont inspiré et m’ont poussé à monter une première entreprise en DUT puis une nouvelle entreprise, Phoner, avec Adelin et Kevin, deux amis animés par la même envie de créer. Adelin est d’ailleurs plus jeune que moi, c’est un 2000 !

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Ton expérience chez UGM en quelques phrases ?


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Mon expérience chez UGM a été passionnante, un premier pas dans le monde des “startups” mais toujours à dimension locale. Ma mission était d’analyser la communauté de créateurs et de merciers afin de choisir les villes où il était le plus pertinent de venir les rencontrer pendant le Tour de France UGM. J’ai adoré travailler avec Philippe, mon maître de stage, pour prendre en main l’organisation de ces afterworks qui avaient pour but de créer du lien avec la communauté de créatifs, comprendre leurs besoins et connaître leurs parcours.

J’ai adoré travailler avec l’équipe, souriante et dynamique. Je connaissais déjà Pierre que j’avais rencontré dans le milieu associatif Vitréen et Marion, ma grande soeur. Le reste de l’équipe m’a aussi accompagné sur différents sujets pour la réussite de mes missions. Vivre un stage comme celui-ci m’a aussi conforté dans l’idée que j’avais envie de tout donner pour réussir mon projet d’entreprise.

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Phoner x Un Grand Marché

Parle-nous de ton entreprise aujourd’hui ! Quelle est ta marque ? Avec qui l’as-tu créée ? Quels sont vos projets pour l’avenir ?


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Notre marque s’appelle “Phoner”, un nom qui rappelle la téléphonie, notre coeur de métier. C’est Adelin, bien meilleur que moi en Marketing qui a eu l’idée de ce nom et qui a lancé cette marque en Août 2019, période durant laquelle il réparait des téléphones après ses cours, avec son statut micro-entrepreneur. De mon côté, j’ai fermé mon entreprise lancée pendant le DUT car avec mes camarades, nous étions tous dispatchés aux quatre coins de l’hexagone pour nos études et certains avaient envie d’autre chose. Je continuais de réparer des téléphones avec un statut micro-entrepreneur également mais avec Adelin, nous avons rapidement eu envie de “fusionner” pour monter une entreprise tous les deux. En Janvier 2020, il m’a présenté Kévin, plus âgé, qui est développeur web à plein temps dans un groupe industriel vitréen. Il travaille donc avec nous le soir, les week-end et pendant les vacances pour nous aider à développer une plateforme web qui nous permettra de nous positionner sur le marché des télécoms côté pro. Nous avons envie de diversifier notre activité et de proposer une offre complète aux entreprises. Nous réparons des smartphones, tablettes et ordinateurs et nous vendons des téléphones reconditionnés dans nos ateliers à Vitré. Les clients peuvent acheter nos appareils en direct dans nos bureaux ou sur internet, grâce à notre site que nous avons converti en site e-commerce.

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Phoner x Un Grand Marché

Quelle est l’histoire des supports de téléphones en chêne ? Où sont-ils fabriqués ? Avec quels matériaux ?


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Nous avons eu envie de proposer un accessoire personnalisé pour agrandir notre gamme. Nous avons la chance d’avoir accès à plusieurs machines de gravure laser dans un Fablab à proximité de nos bureaux. Nous avons donc réfléchi à différents matériaux, bois, plastique recyclé, métal… Et c’est en discutant avec Valentin, un ami de Kévin qui travaille dans une entreprise spécialisée dans la création d’escaliers, que nous avons eu envie de collaborer avec lui pour imaginer et sculpter un support pour smartphones et tablettes à partir de chutes de bois inutilisées. Au lieu de jeter un matériau aussi noble que le bois, nous voulions plutôt partir dans une démarche d’upcycling et de réemploi. Valentin nous fournit donc les supports, façonnés et imaginés pour être compatibles avec un maximum de modèles. Nous les gravons ensuite sur demande pour proposer un produit unique.

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Pourquoi avoir décidé d’ouvrir une boutique sur Un Grand Marché ?


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Nous avons déjà un site e-commerce www.phoner.co sur lequel nous proposons nos supports en chêne massif et ils rencontrent un franc succès. Connaissant bien UGM à la suite de mon stage, j’ai tout de suite pensé à ouvrir une boutique sur la plateforme car notre produit a, d’après moi, tout à fait sa place au sein des créations fait-main, locales et artisanales, proposées par l’ensemble de la communauté de créateurs. Avoir une boutique sur Un Grand Marché nous permet par la même occasion de toucher une clientèle différente de celle que nous connaissons actuellement et qui est très locale.

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Une citation à nous faire partager ?


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Winston Churchill disait “Un pessimiste voit la difficulté dans chaque opportunité, un optimiste voit l’opportunité dans chaque difficulté” alors tentez, c’est toujours plus simple de demander pardon que de dire s’il vous plaît.

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Jeanne

Commentaires

  1. Séverine

    10 novembre 2020 À 18 h 00 min Répondre

    Coucou,
    Eh bien c’est chouette d’avoir des nouvelles de François que j’ai eu le plaisir de rencontrer à Nantes en mai 2018. C’était un super échange avec tous les participants.J’en garde un très bon souvenir.
    Je suis contente de voir qu’il va bien et qu’il réussi dans ses projets 🙂

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