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Mapupicchu a testé sa Cricut Maker, elle vous dit tout

18 mai 2021
Mapupicchu a testé sa Cricut Maker

Il y a quelques semaines, nous avons contacté Marion, créatrice de la boutique Mapupicchu pour lui proposer un partenariat créatif en collaboration avec Cricut.

L’idée ? Lui proposer de tester sa nouvelle machine de découpe Cricut Maker pour nous livrer ses ressentis. L’équipe Cricut lui a donc fait parvenir un colis rempli de matériaux spécialisés et adaptés à ses envies créatives pour qu’elle puisse tester la machine dans les meilleures conditions !

Découvrez son univers poétique, son avis sur la machine Cricut Maker et ses conseils pour les créatifs qui voudraient se lancer dans l’aventure Cricut dans cet article de blog !

Dans les coulisses de Mapupicchu


Parlez-nous un peu de vous ! Qui se cache derrière Mapupicchu ? Quel est votre parcours ? Quand et comment avez-vous commencé à créer ?

Derrière le nom de Mapupicchu se trouve d’abord une orthophoniste et aquarelliste, ainsi qu’une passionnée d’histoire de l’Art à ses heures perdues. Attirée depuis mon plus jeune âge par ce que l’on peut appeler l’envie de créer, puis, de par mes premières expériences professionnelles par ce qui se rapproche de l’art-thérapie, je me suis lancée dans la création de cette boutique en ligne sur Un Grand Marché pour partager le fruit de mes idées et expérimentations. Cette grande aventure a commencé il y a un peu plus de cinq ans, année très créative où j’ai expérimenté la peinture sur bois dans un esprit scandinave qui est encore aujourd’hui très à la mode. Après avoir accumulé un petit stock d’objets, mes amis m’ont encouragée à exposer mes créations et me voici maintenant parmi vous.

Quelle est votre marque ? Pourquoi avoir choisi le nom Mapupicchu ? Que créez-vous ? Quelle est l’histoire de vos produits ?

Alors pourquoi “Mapupicchu” ? Cela remonte à mes années d’études d’orthophonie. Nous avions inventé, avec une amie de ma promo, une nouvelle langue que l’on ne pouvait qu’écrire. Nous l’avions construite en mélangeant un peu d’alphabet phonétique international à l’alphabet cyrillique russe ; c’était comme cela que l’on s’écrivait et que l’on écrivait nos cours. Et mon prénom, Marion, ressemblait dans cette langue à “Mapuyon”, ce qui m’a valu par la suite plusieurs surnoms, dont “Mapu” qui s’est transformé au fil du temps en “Mapupicchu”. Cela m’a plu et je l’ai alors adopté officiellement pour mon nom de créatrice. On me demande souvent si je suis allée au Pérou ou si Mapupicchu a une quelconque histoire avec ce pays ; mais non, mis à part le jeu de mot qui m’a beaucoup amusée, je n’ai jamais vu le Machu Picchu…qui sait… un jour peut être… Ensuite, j’aime à rajouter “l’univers des petites choses” car mes envies de créations sont tellement variées et diverses qu’il est difficile d’intégrer et/ou de définir mon travail en me rangeant derrière une ou deux catégorie(s).

Quelles techniques utilisez-vous ? Vos matières de prédilection ?

La liste peut être très longue… Je ne saurais pas dire si j’ai une matière de prédilection. Je crois que j’ai soif d’expérimentations et de découvertes ! Une constante serait le dessin, le graphisme et tout ce qui a trait à la peinture, il est vrai que cela revient à peu près dans toutes mes créations. Récemment je me suis lancée dans la couture et le travail du cuir, mais, comme je le disais précédemment, j’ai toujours dessiné enfant. J’ai découvert l’aquarelle à l’adolescence, puis, il y a quelques années, mon travail a pris une nouvelle dimension avec la création d’objets en bois peints, les bijoux, les accessoires, les illustrations ou encore la peinture sur galets. Et ce n’est que le début !

Quel est votre univers ? Où trouvez-vous l’inspiration ?

Si vous partez à la découverte des toutes petites choses, vous trouverez des créations au carrefour de la décoration et de la peinture, des bijoux et accessoires, des projets coutures, avec comme inspiration transversale et constante, un grand amour pour le dessin. L’ensemble de ces créations se veut pluri-sensoriel, dans une recherche permanente de mélange des matériaux et supports (perles, tissus, rubans, papiers anciens, acrylique, bois, cuir, feutrine, fleurs séchées…). Une création en amenant une autre, la recherche de nouvelles idées et de nouveaux projets reste en perpétuel mouvement. Ainsi s’ajouteront, dans cette dynamique, des inspirations renouvelées et agrémentées au fil du temps, nourries et marquées par certains voyages, le travail et la découverte de nouvelles matières, ainsi que l’enrichissement au contact de nouveaux créateurs.

Je crois qu’une grande partie de mon inspiration provient de mes voyages. Pour ne citer qu’un exemple très concret, je suis partie il y a six ans en Andalousie pendant la féria de Séville. Subjuguée par les costumes, j’ai commencé à créer des petites broches en feutrine et rubans. Je cherchais à représenter le mouvement des pans de robes et leurs épaisseurs de volants. Après ma série de broches, j’ai “aquarellé” la danse et la musique à la suite des photos que j’avais prises lors des représentations de Flamenco; puis j’ai intégré plusieurs matières en collage sur mes dessins (papiers peints / scrapbooking / tissus…). Cela a abouti à une série de marque-pages, où le pan du dernier volant de la robe dépassait légèrement afin de marquer le livre. Récemment, je m’essaie à la fabrication de bougies artisanales à la cire de soja, que je décore de fleurs séchées et que je coule dans des services à thé ou café anciens, chinés dans des brocantes. Un autre futur projet sera la découverte du cyanotype, procédé de photographie monochrome négatif ancien et qui donne des tirages photographiques bleus. Bref, les idées sont là et fusent tout en gardant leur diversité !

Une citation à nous faire partager ?

« Le véritable voyage de découverte ne consiste pas à chercher de nouveaux paysages, mais à avoir de nouveaux yeux » Marcel Proust

Quel est votre plat préféré ?

Je suis très gourmande… Après réflexion, je crois que je dirai le cheesecake au citron vert.

Retour d’expérience de Marion sur la Cricut Maker


Comment avez-vous découvert la marque Cricut ?

Un jour ma maman m’a envoyé le lien d’une vente privée Cricut en me disant « Regarde ces machines de découpe, peut-être qu’elles pourraient t’aider dans tes créations ! ». Cette vente concernait la Cricut Joy et la Explore Air. Je n’avais jamais entendu parler de la marque Cricut, mais je me suis penchée sur le sujet et j’ai ensuite découvert qu’il existait une troisième machine, la Cricut Maker, qui découpait des matériaux plus épais et qui semblait mieux convenir à mon univers créatif, dans son usage et ses multiples possibilités.

Qu’est-ce qui vous a donné envie d’acheter la machine Cricut Maker ?

J’ai décidé d’acheter la Cricut Maker car elle semblait avoir de plus grandes possibilités de découpes tant au niveau de l’épaisseur des matériaux (jusqu’à 3mm) qu’au niveau des dimensions possibles pour mes futurs projets (deux tapis possibles, 30x30cm et 30x60cm).

Ses différentes lames la rendent polyvalente (rainage/ embossage/ pointe à graver/ foil…) et très vite je me suis dit que cette machine, très complète, m’ouvrirait les portes de nouvelles techniques et possibilités créatives. J’ai aussi lu beaucoup d’articles et regardé de nombreux tutos sur internet : tous laissent à penser que la Cricut Maker est une machine évolutive et cela m’a confortée dans ma prise de décision.  J’ai alors vu l’acquisition de la Maker comme un bel investissement, qui plus est, durable dans le temps.

Quelles ont été vos premières impressions en la découvrant ? 

Quand j’ai ouvert le carton, j’ai été agréablement surprise par son design, épuré dans la forme et très minimaliste, avec seulement une touche de couleur sur le dessus en coloris champagne. Tout est très bien pensé, il y a des rangements à l’intérieur pour les lames, les crayons ou les outils Cricut. J’avais hâte de pouvoir l’expérimenter mais je la trouvais tellement belle que je n’osais même pas la toucher. J’ai été très impressionnée par la toute première découpe, la découpe « test » prévue pour se familiariser avec la machine, et qui m’a permis déjà d’avoir un bon aperçu quant à sa rapidité et sa précision.

Pour votre activité de création de bijoux et d’accessoires, quel impact a la machine Cricut Maker dans la fabrication ?

La Cricut Maker me permet de sortir un peu de ma zone de confort, et de tester de nouvelles choses notamment le flocage sur les tissus pour mes petits projets couture, même si cela n’est pas le cœur de mon univers créatif. Je me rends compte que je vais pouvoir l’utiliser pour mon travail de créatrice mais aussi pour des projets plus personnels.


En ce qui concerne mes bijoux et accessoires, cela m’apporte une découpe extrêmement précise et rapide des différents matériaux que j’utilise. La Cricut Maker me permettra certainement de produire un modèle en petite série, notamment pour les bijoux en cuir, en gagnant du temps et avec une belle qualité de découpe. Je peux aussi utiliser la fonctionnalité « écriture » de la machine, et faire ainsi des supports en kraft en écrivant le nom de ma marque, pour présenter mes bijoux, fabriquer des étiquettes ou des cartes de visite… Tout cela me permet de parfaire et de personnaliser le côté packaging propre à ma marque Mapupicchu.

La machine vous a-t-elle permise de perfectionner certaines de vos techniques ?

Oui, j’ai pu tester des formes différentes de découpes, parfois aussi sur de nouveaux matériaux. Le découpage est parfait, bien plus net, précis et rapide que ce que je peux faire à la main. On va dire que le dessin est au cœur de mon travail, présent dans la plupart de mes créations et pour cela j’ai besoin de mes mains. En revanche, la machine me permet de gagner du temps et m’assure une découpe aussi régulière que précise des différents matériaux sur lesquels je dessine. En effet, je passe parfois énormément de temps à dessiner sur mes bijoux et, quand je passe à l’étape du « découpage » à la main, les contours ne sont pas toujours réguliers ce qui peut rendre alors la pièce dessinée inutilisable. J’ai maintenant l’assurance et la certitude d’une découpe parfaite et cela me va très bien, car ce qui m’importe le plus dans mon processus créatif, c’est de me concentrer sur le dessin plutôt que de parfaire mon découpage.

Vous permet-elle d’imaginer de nouveaux projets plus ou moins proches de vos créations habituelles ?

Oui, notamment la mise en place d’un meilleur packaging pour la présentation de mes créations, comme les cartes supports en kraft ou l’exploitation de mon logo sur des tote-bag ou des vêtements. J’imagine aussi de nouvelles formes, voire même des formes beaucoup plus complexes, impossibles à découper à la main, pour des bijoux encore plus uniques et originaux.

Quels projets avez-vous imaginé depuis que vous testez la machine ?

Le partenariat avec Cricut et Un Grand Marché m’a amenée à tester différentes fonctionnalités de la machine et à imaginer des projets très variés. J’ai décidé de commencer par des découpes simples de formes, en réalisant une parure de boucles d’oreilles et une broche en papier japonais. J’ai voulu ensuite approfondir et tester la découpe d’autres sortes de papiers, comme l’illustrent mes deux projets suivants : la réalisation d’une carte d’anniversaire et les cartons supports en kraft pour parfaire le packaging de mes commandes. Une grande nouveauté pour moi est le flocage sur tissu et, pour me familiariser avec cette nouvelle technique, j’ai alors customisé une paire de chaussures et je me suis cousu un T-shirt pour y « floquer » mon logo de créatrice.  

Quelle fonctionnalité de la machine Cricut Maker vous a le plus séduite ?

J’ai testé à ce jour la découpe à la pointe fine, la lame profonde ainsi que la lame couteau pour les matériaux beaucoup plus épais comme le cuir. J’ai pu expérimenter le crayon marqueur noir et voir la machine dessiner ou écrire avec différentes polices. J’ai été assez séduite par les double-tâches, c’est tellement fascinant de regarder la machine travailler et s’organiser, à la fois dans la découpe puis dans l’écriture. Voir ressortir son projet fini est très satisfaisant et la voir œuvrer est un peu … Magique !

Quels seraient vos conseils pour un créateur qui souhaite s’offrir une machine de découpe Cricut ?

La prise en main de la Cricut Maker est très facile. Le logiciel nous accompagne pas à pas dans les différentes étapes et nous indique de manière très claire la marche à suivre. Se familiariser avec le Cricut Design Space peut prendre un peu de temps quand on souhaite créer soi-même ses motifs ou designs. De même, effectuer des petits tests de découpe est très précieux : je tiens maintenant un carnet où je note les réglages exacts pour la découpe de mes matériaux principaux et je ne perds plus de temps à les reprogrammer les fois suivantes.

Quoi qu’il en soit, il existe de nombreux tutos et lives sur les réseaux sociaux qui permettent de répondre aux questions que l’on se pose. Cricut propose aussi des journées « questions / réponses » riches et intéressantes. Au début, c’est vrai, la machine peut impressionner et on a peur de ne pas arriver à l’utiliser puis, finalement, on regarde tous les projets entrepris et réussis et on se rend compte que ce n’était pas si difficile que ça. Il ne faut pas être trop ambitieux ou pressé, et commencer par des fonctionnalités et des découpes plutôt simples. C’est vraiment une machine accessible pour qui veut et décide de l’apprivoiser, et la satisfaction personnelle est grande quand on voit ses beaux projets aboutir.

Marion de Mapupicchu

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Marion

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