La boutique “NeuköLln Atelier”

de Mélanie

Des bijoux légers et graphiques, des photographies douces et contrastées.

Qui êtes-vous ? Quel est votre parcours ?

“Je suis autodidacte mais avec une formation artistique dans le domaine du spectacle vivant. J’ai eu un appareil photo très tôt et depuis toujours je bricole, j’assemble, je crée. D’un côté de ma famille, plusieurs personnes dessinent et peignent, je pense que cela m’a aidé à observer et à me sensibiliser à la couleur, à la construction d’une image. Même si je crée depuis plusieurs années et que j’exposais quelques-unes de mes photos sur un blog, cela restait très confidentiel. Il y a eu un vrai déclic au printemps 2016 grâce à une succession d’événements dans ma vie professionnelle et surtout à une personne qui m’y a poussée. J’ai enfin osé présenter mes “bijoux & photographies” en créant NeuköLln Atelier.”

Quelle est votre marque ? Pourquoi avez-vous choisi ce nom ? Que créez-vous ? Quelle est l’histoire de vos produits ?

“NeuköLln atelier est un clin d’œil au quartier cosmopolite de Berlin, une ville incroyable connue il y a plusieurs années, et au morceau instrumental de David Bowie (enregistré à Berlin), un morceau un peu bizarre que j’aime beaucoup sur un de ses meilleurs albums (à mon goût). C’était ma première idée, elle me paraissait évidente sans vouloir savoir pourquoi et, avec ce nom, j’avais une image précise de ce que je voulais comme identité visuelle, comme univers. Oui, une évidence. (à ceux qui se demandent : la prononciation de “Neukölln” peut se rapprocher de “n-œil-qu-euln”)

Pour les bijoux, même si j’en faisais depuis un moment avec d’autres matières, il y a eu une vraie “rencontre” avec les perles de verre japonaises (que l’on connaît surtout par la marque “miyuki”). J’ai trouvé avec ces perles un super terrain d’expression, jouant avec les contraintes des supports en laiton que je choisis. Travailler avec toutes les couleurs qui existent, qu’elles soient mates, translucides, irrisées puis à trouver le bon contraste entre celles que j’ai sélectionné : j’adore ! J’aime beaucoup également travailler sur commande, réfléchir ensemble à la combinaison des couleurs.

Pour les photographies, je tiens à dire qu’elles ne sont jamais retouchées, juste parfois recadrées : les réglages se font au moment de la prise de vue. Je veux photographier l’instant, en le travaillant mais seulement au moment “M”. Parfois il faut plusieurs prises pour obtenir ce que je veux et parfois la première est la bonne. Je cherche à offrir à chacun l’envie de se raconter une histoire, de suivre le chemin qu’elles proposent.”

Quelle(s) technique(s) utilisez-vous ? Votre matière de prédilection ?

“Je tisse à l’aiguille selon le motif que j’ai dessiné, la technique de tissage est le “brickstitch”. Je travaille avec peu de matières mais beaucoup de couleurs de perles. Mes préférées : le noir mat, le bleu cobalt et une sorte de rose entre le pamplemousse et la pastèque que j’adore ! Et le doré ! Je photographie principalement en numérique. L’appareil que j’utilise le plus a un objectif Leïca, je l’adore.”

Quel est votre univers ? Où trouvez-vous l’inspiration ?

“J’ai des goûts plutôt éclectiques. Mon inspiration peut venir d’un film, un spectacle, une musique comme d’un tissu, le détail d’une photo ou d’un tableau, un paysage. Pour la créations des bijoux, je travaille en partant de moodboards ou bien en totale improvisation, en tâtonnant (ou pas !). Je photographie surtout à l’extérieur mais je pars très rarement en “séance photo”: j’ai toujours sur moi mon appareil et je le sors dès qu’une lumière, une situation ou un détail m’inspire. Je passe beaucoup de temps dans les salles de théâtre/ciné/concert/exposition, c’est vital !”

Une citation à nous faire partager ?

“Ne demande jamais ton chemin à quelqu’un qui le connait, tu ne pourrais pas t’égarer.”

Quel est votre plat préféré ?

“Un curry thaï en suivant la recette de Jamie Oliver, dans le livre “30 minutes” qui est génial quand on aime cuisiner au quotidien.”

Ses créations sur Un Grand Marché