InFino ... In fine ...
En fin de compte …
Qui aurait pu dire que j’oserais ! Très peu de monde il me semble …
Madame PONS avec certaineté. Cette femme qui m’a sauvée la vie. Elle était mon institutrice de cour préparatoire.
Elle m’a vue, m’a pris sous son aile tel un Ange…
Cela vous laisse perplexe, alors laissez-moi vous conter mon histoire :
Elle m’a appris à parler, écrire et compter en même temps. Du haut de mes six ans, ces 6 que j’ai si longtemps écrit à l’envers.
Seul un « borborygme » sortait de mes lèvres.
C’est ainsi que j’ai su que j’étais dyslexique et dyspraxique, paria de la cour d’école, l’enfant bizarre, celle que l’on montait du doigt.
Elle m’a aidé à trouver ma place.
Je me souviens encor de ma première récitation, debout dans la classe, mes petits poings serrés. Quel défi !!
« Il pleure dans mon cœur
Comme il pleut sur la vile
Qu’elle est cette langueur qui pénètre mon cœur
O bruit doux de la pluie
Par terre et sur les toits
O le chant de la pluie »
Verlaine m’avais porté aux nues.
Quelle fierté, j’étais comme les autres, je savais parler et même réciter !
Et aujourd’hui, j’ose ouvrir une petite boutique de bijoux, ouvert sur le monde, malgré ma dyspraxie qui me demande un supplément d’effort et de concentration.
Ces bijoux, mes petites créations sont autant de défis lancés à la vie.
Je ne me résume pas à mes handicaps, à mes « deux mains dans le chapeau ».
Je peux avancer, créer et sourire aux lendemains en partageant ma passion ….
Et InFino est né ……
En fin de compte, je l’ais fait.
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